Pour un service public de l’énergie au service des usager·es et des salarié·es

, par Attac France

Sous pression de la Commission européenne, qui exige la mise en concurrence de la totalité de la production électrique, EDF va devoir abandonner son monopole sur la vente de sa production. Un monopole déjà bien entamé en 2000 puis en 2008 par la scission en 3 branches de l’entreprise : production, transport et réseau de distribution, puis en 2011, par la mise à disposition d’une partie de sa production à la concurrence (dispositif ARENH).

Cette fois, l’exigence de réforme porte sur la totalité de la production. C’est le projet Hercule. Il prévoit la séparation de la production en 3 pôles distincts, constitués de filiales n’ayant pas le droit d’échanger de l’information entre elles ni de mutualiser les financements :

  • le pôle « bleu » (public) pour le nucléaire, le thermique et les réseaux de transports ;
  • le pôle « azur » pour l’hydraulique, qui serait soit rattaché au pôle bleu, soit directement à une « société holding EDF » ;
  • le pôle « vert » (privé) avec notamment les renouvelables et le réseau de distribution.

C’est ainsi un système plus coûteux qui est envisagé, inadapté aux objectifs de service public, offrant des conditions de travail dégradées, fragilisé techniquement. Tout cela est entretenu par le mythe d’une concurrence qui favoriserait une baisse des coûts et des prix.

Les syndicats, totalement opposés au démantèlement du service public, ne manquent pas de proposer des alternatives et manifestent vigoureusement contre le projet. Attac soutient ces mobilisations.

Pour lire et/ou télécharger la note d’Attac, c’est ICI

Et pour signer la pétition contre le démantèlement de l’entreprise initiée par le Comité économique et social central d’EDF, c’est ICI